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Dakar évolue. Mais ce ne sont pas toujours les projets en vitrine qui racontent l’avenir.En fin d'article, je vous révèle (presque) la rue que je surveille depuis 1 an.En 2025, l’immobilier dakarois continue d’attirer les locaux de la sous-région, les investisseurs et les familles en quête de prestige, et la diaspora. Mais à bien y regarder, les vraies mutations ne se trouvent pas dans les brochures des promoteurs. Elles se lisent dans les détails — et dans les silences.<h2>&nbsp; Pourquoi Dakar change plus vite qu’on ne le pense</h2> La capitale sénégalaise est sous pression : démographique, foncière, sociale. La demande excède largement l’offre dans les zones centrales. Et les extensions vers Diamniadio, Rufisque ou Lac Rose ne sont pas toujours vécues comme des promotions — mais comme des solutions contraintes.Résultat : certains quartiers centraux mutent de l’intérieur, presque en douce. Un ravalement discret. Un immeuble racheté. Une famille installée là, alors qu’elle aurait juré ne jamais quitter Fann ou Mermoz.<h2>&nbsp; Les 5 quartiers à surveiller</h2> Voici ceux qui montent. Certains sont déjà connus. D’autres sont encore sous-estimés.<ul><li>Point E – Toujours demandé, mais avec un regain d’intérêt pour les biens patrimoniaux rénovés. L’arrivée de certaines professions libérales redonne du souffle à l'ancien parc immobilier.</li><li>Sicap Liberté 6 – Un mélange de foncier encore accessible et de reconstructions verticales. Les signaux viennent de la diaspora. </li><li>Ouest Foire / Cité Keur Gorgui – Très en demande par les cadres supérieurs du privé. Proximité de la VDN, immeubles récents, écoles à proximité. </li><li>Ngor Village (zones adjacentes) – Pas la partie touristique, mais les poches situées entre les ambassades et les petits lotissements fermés. Lieu de circulation d’infos entre familles installées. </li><li>Fann Hock – Quartier longtemps figé, mais qui se reconfigure doucement grâce à des réhabilitations ciblées.</li></ul><h2>&nbsp; Ce qui compte vraiment : foncier, diaspora, écoles</h2> Un quartier ne monte pas parce qu’on en parle. Il monte parce que les familles s’y installent, parce que les bons architectes y construisent et parce que les écoles privées y ouvrent des antennes.Le foncier nu n’est qu’un signal parmi d’autres. Le vrai indicateur, c’est l’intention des gens discrets.<h2>&nbsp; Faut-il viser le rendement ou le prestige ?</h2> À Dakar, les deux s’excluent souvent.Le rendement locatif brut tourne autour de 6 à 9 % dans les zones dites “populaires”, mais avec une plus forte volatilité du locataire. Le capital prestige est plus lent, moins liquide, mais dégage un pouvoir d’attraction unique, notamment dans les zones comme Fann Résidence, Amitié 3 ou les rues intermédiaires des Almadies. Ceux qui investissent pour être vus ne regardent pas les taux. Ils regardent les voisins.<h2>&nbsp; Comment détecter un quartier en avance</h2> Un quartier en avance ne se signale pas. Il se laisse deviner.Voici 3 signaux faibles à surveiller :<ul><li>Le rachat silencieux de plusieurs terrains mitoyens </li><li>Une rénovation d'immeuble atypique (murs bruts, matériaux nobles) </li><li>L’installation d’une école privée haut de gamme, même temporaire Les vraies montées en gamme ne sont jamais annoncées.</li></ul><h2>&nbsp; Conclusion</h2> Dakar change. Mais la carte ne dit jamais toute la vérité. Si vous suivez les brochures, vous achetez déjà trop tard.👉 <a href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">DANS LA LETTRE PRIVEE #3</a>, je vous donne la rue que je surveille depuis 1 an. Elle n’a rien de spectaculaire. Mais ceux qui la regardent le font pour une raison.&nbsp; 🔑 La Lettre Privée – Pour ceux qui veulent comprendre avant les autres. <a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">JE M'ABONNE A LA LETTRE PRIVEE</a>

Les quartiers qui montent à Dakar

Coucher de soleil extraordinaire aux almadies à Dakar, Sénégal

Quand l’adresse compte plus que la surface.&nbsp; Il y a ceux qui cherchent un terrain. Et il y a ceux qui attendent une ouverture.Aux Almadies, on ne choisit pas un terrain. On vous le laisse. Ou pas.Vous ne trouverez rien sur les portails immobiliers classiques, si ce n’est des biens surexposés, déjà passés entre plusieurs mains. Les vraies opportunités ne sont ni en ligne, ni en agence. Elles circulent entre gens qui savent reconnaître un nom, une voix, ou une posture.&nbsp; Tout commence bien avant la première visite Vous voulez acheter un terrain aux Almadies ? Commencez par avoir les moyens de ne pas discuter le prix.Ici, personne ne vous attend. Et ceux qui vendent, s’ils vendent, testent surtout votre sérieux. Un acheteur qui demande un plan NICAD avant d’avoir montré la preuve de ses fonds ne sera pas rappelé.Les vraies discussions commencent avec un dossier clair, une capacité validée. Le reste, c’est de la promenade.<h2>&nbsp; Aux Almadies, il y a terrain… et terrain</h2> Le titre foncier, ici, est un pré-requis silencieux. Personne ne perd de temps avec un terrain “en attente de régularisation”. Vous n’êtes pas à Bambilor.Et pourtant, même avec un titre clair, tout n’est pas simple.Certains lots sont gelés par des histoires de famille. D’autres, en façade, ont une emprise trop étroite pour être viables. Quelques-uns sont parfaits, mais leur propriétaire ne l’est pas.C’est pour cela que vous ne visitez pas seul. Un avocat ou un notaire discret — pas un courtier expansif — vous dira où poser les yeux. Et quand vous taire.<h2>&nbsp; Les prix des terrains aux Almadies racontent une autre histoire</h2> Le mètre carré dépasse souvent les 1 500 000 FCFA (et on est Mi 2025 quand j’écris ces lignes) Mais la vraie variable, ce n’est pas le prix. C’est le contexte.Un terrain à 1 000 000 le m² peut être trop cher si la rue est bloquée par un contentieux. Un terrain à 2 500 000 le m² peut être une aubaine silencieuse si le voisinage est stable, la topographie claire et les documents alignés.Et parfois, ce n’est pas aux Almadies que ça se joue.À 30 minutes, un lot à Diass, bien orienté, sécurisé, avec permis, peut produire bien plus de valeur à long terme. Mais cela, vous ne le lirez dans aucune estimation.<h2>&nbsp; Le vrai filtre aux Almadies : qui vend, et pourquoi ?</h2> Trop de dossiers échouent car l’acquéreur n’a pas posé cette question simple : “Qui prendra réellement la décision de vendre ?”Vous pouvez signer un compromis, avancer les frais, et découvrir que la fratrie est divisée, que le vendeur n’a qu’un bail emphytéotique, ou que le terrain est litigieux depuis 15 ans.C’est à cela que servent les professionnels discrets : à vous dire, sans bruit, quand sortir du jeu.&nbsp; Si vous êtes pressé, passez votre chemin Acheter un terrain aux Almadies n’est pas une opération. C’est une position.Ceux qui comprennent cela ne cherchent pas un terrain. Ils cherchent une situation. Un alignement de facteurs, d’équilibres, de portes entrouvertes.Et quand tout est en place, ils n’attendent pas. Ils signent.&nbsp; Si ce genre de lecture vous parle, si vous souhaitez accéder à des analyses confidentielles sur les ventes silencieuses, les erreurs fréquentes des nouveaux entrants, ou les mouvements discrets du foncier à Dakar, alors inscrivez-vous à la Lettre Privée. Elle ne s’adresse pas à tout le monde. Mais elle pourrait bien vous éviter une erreur à sept chiffres.<a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">JE DECROUVRE LA LETTRE PRIVEE</a>1 à 2 fois par mois, j’y publie des notes confidentielles destinées à ceux qui veulent comprendre ce qu’il se passe réellement, dans les coulisses de l’immobilier haut de gamme, des réseaux d’influence, ou des décisions qui façonnent Dakar.<a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">Rejoignez ici la Lettre Privée</a> (Les signaux faibles qui font la différence.)

Comment acheter un terrain aux Almadies

<h2>Exploration du Concept de L'Art de Vivre Africain</h2>
Le concept de l'Art de Vivre Africain est profondément enraciné dans les traditions, les cultures et les valeurs uniques du continent. Il s'agit d'une célébration des divers modes de vie qui caractérisent les différentes régions africaines. Aujourd'hui, avec l'avènement des technologies numériques, cet art de vivre trouve une nouvelle expression à travers les plateformes digitales.

<figure id="figure-lj4og0if86md3jxf8b"><img id="lj4og0if86md3jxf8b" src="https://media.gettyimages.com/id/2161786957/photo/african-woman-vegetable-street-vendor-self-employed-at-her-street-stall-selling-fresh-produce.jpg?b=1&s=2048x2048&w=0&k=20&c=mVwrxl9ZeJV3J-0RHhxBKT1hB9B-Ftzvlbp73tqcBo4=" alt="african culture" class="object-cover bg-gray-100" style="aspect-ratio: 16/9"></figure>

<h3>Impact des Réseaux Sociaux sur la Diffusion Culturelle</h3>
Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la diffusion de l'Art de Vivre Africain. Des plateformes comme Instagram, Facebook et Twitter permettent aux utilisateurs de partager des images, des vidéos et des récits qui mettent en lumière la richesse culturelle africaine. Ces réseaux offrent une tribune pour célébrer des éléments tels que la mode, la musique et la gastronomie.

Les influenceurs africains ont également un impact considérable dans cette sphère digitale. Ils utilisent leur présence en ligne pour promouvoir et préserver les traditions africaines tout en les adaptant aux tendances modernes. Grâce à leurs efforts, un large public peut découvrir et apprécier la diversité du mode de vie africain.

<figure id="figure-etqfgtcw97md3jxf8b"><img id="etqfgtcw97md3jxf8b" src="https://media.gettyimages.com/id/2163731724/photo/influencer-neon-and-girl-with-microphone-for-fashion-podcast-live-streaming-and-broadcast-at.jpg?b=1&s=2048x2048&w=0&k=20&c=y3g_USnYdf7bZnf0up2vZZ8HaSGvQknU_EhIExtYd_E=" alt="social media influencers" class="object-cover bg-gray-100" style="aspect-ratio: 16/9"></figure>

<h3>La Mode Africaine: Une Tendance Montante</h3>
La mode africaine connaît une popularité croissante sur les plateformes digitales. Des créateurs africains gagnent en reconnaissance mondiale grâce à leurs designs innovants qui intègrent des motifs traditionnels avec une touche contemporaine. Les tissus comme le wax, le kente et le bogolan sont devenus emblématiques de cette tendance.

Les défilés de mode virtuels et les boutiques en ligne facilitent l'accès à ces créations à un public international. Cette visibilité accrue a non seulement stimulé l'industrie de la mode africaine, mais a également permis de réinvestir dans les économies locales, renforçant ainsi l'importance de l'artisanat traditionnel.

<figure id="figure-vejpr11vrdmd3jxf8b"><img id="vejpr11vrdmd3jxf8b" src="https://media.gettyimages.com/id/1408451530/photo/smiling-ghanaian-woman-wearing-elegant-traditional-clothing-in-a-studio.jpg?b=1&s=2048x2048&w=0&k=20&c=wgr2zQI0gQtJu72-mF-8g50zfO5k6EbTV0nBQlaZXs8=" alt="african fashion" class="object-cover bg-gray-100" style="aspect-ratio: 16/9"></figure>

<h3>La Musique et le Divertissement: Un Pont Culturel</h3>
La musique africaine est un autre aspect essentiel de l'Art de Vivre Africain qui a bénéficié des plateformes digitales. Des artistes utilisent YouTube, Spotify et autres services de streaming pour atteindre un public global. Les genres comme l'afrobeat, le coupé-décalé et le mbalax illustrent la diversité musicale du continent.

En plus de la musique, les films et séries africains gagnent également en popularité grâce à des plateformes comme Netflix qui investissent dans des productions africaines. Ces contenus racontent des histoires locales avec une résonance universelle, explorant des thèmes pertinents pour une audience mondiale.

<figure id="figure-gg9kkxsnvamd3jxf8b"><img id="gg9kkxsnvamd3jxf8b" src="https://media.gettyimages.com/id/475374202/photo/african-bongo-musician.jpg?b=1&s=2048x2048&w=0&k=20&c=y0H4zkHn9A1tQj5BOPaTGtVVoQOX0MG2yRFsBTr3qZo=" alt="african music" class="object-cover bg-gray-100" style="aspect-ratio: 16/9"></figure>

<h3>Gastronomie Africaine: Une Découverte Culinaire</h3>
La gastronomie africaine trouve aussi sa place sur le devant de la scène digitale. Les chefs et amateurs de cuisine partagent des recettes authentiques via des blogs, chaînes YouTube et comptes Instagram dédiés. Ces plateformes permettent aux gens du monde entier d'expérimenter les saveurs uniques du continent.

De plus, des événements culinaires virtuels et des cours de cuisine en ligne offrent aux passionnés l'opportunité d'apprendre directement auprès des experts. Cette approche interactive enrichit la compréhension et l'appréciation des traditions culinaires africaines.

<figure id="figure-5xe84k03u7md3jxf8b"><img id="5xe84k03u7md3jxf8b" src="https://media.gettyimages.com/id/79328369/photo/boy-with-ice-lolly.jpg?b=1&s=2048x2048&w=0&k=20&c=YGTLz-vehp2tHvGkERBUVHx8Aim4n_pyi6H35Ui2aDc=" alt="african cuisine" class="object-cover bg-gray-100" style="aspect-ratio: 16/9"></figure>

<h2>L'Avenir de L'Art de Vivre Africain sur les Plateformes Digitales</h2>
L'avenir de l'Art de Vivre Africain sur les plateformes digitales semble prometteur. Avec une jeunesse africaine connectée et dynamique, les possibilités d'innovation culturelle sont infinies. Ces plateformes continueront d'évoluer pour refléter et soutenir la diversité et la richesse du patrimoine africain.

En fin de compte, l'intégration du digital dans la préservation et la célébration de l'Art de Vivre Africain ne fait que renforcer son attrait mondial. Cette synergie entre tradition et modernité promet un avenir riche en découvertes culturelles pour tous ceux qui s'y intéressent.

L'Art de Vivre Africain: Tendances Actuelles sur les Plateformes Digitales

Toutes les réunions d'affaires occasionnelles africaines. Candid vrai moment heureux entre quatre collègues de travail.

<h2>L'erreur de la salle d'attente</h2>Imaginez une pièce pleine de jeunes entrepreneurs, d’ingénieurs, d’agronomes, de développeurs de projets industriels.Ils sont là, debout, dossiers à la main, regard tendu vers une grande porte.Derrière cette porte : un bailleur, un fonds, un organisme de coopération. Chacun attend son tour pour « pitcher » son projet.Chacun espère que ce jour-là sera le bon.Qu’enfin, quelqu’un dira : « On vous suit ».Et pendant qu’ils attendent, ils ne se parlent pas entre eux.Ils ne savent pas qu’à deux tables de là, un autre bâtisseur a une pièce manquante à leur puzzle.Ils ne réalisent pas qu’ils pourraient bâtir ensemble… au lieu d’attendre seuls.C’est ce silence entre bâtisseurs qui nous coûte des années.<h2> Un vieux réflexe colonial ?</h2> Pendant trop longtemps, notre réflexe a été de chercher l’aval.L’aval du Nord. L’aval de la Banque. L’aval de la grande institution.On a appris à parler pour convaincre les bailleurs……pas à parler pour s’entendre entre bâtisseurs. Mais voici une vérité simple :Un bailleur ne construit rien.Il finance. Il accompagne. Parfois, il oriente.Mais ce n’est pas lui qui se lève à 6h pour démarrer une ligne de production.Ce n’est pas lui qui cherche un fournisseur quand le port est bloqué.Ce n’est pas lui qui prend le risque. Le langage des bâtisseurs est différent Un bâtisseur sait :--&gt; Ce que coûte une erreur de planification --&gt; L’importance d’un bon chef de maintenance --&gt; Le stress des premiers recrutements --&gt; La joie d’un premier lot produit localement Quand deux bâtisseurs se parlent, il se passe quelque chose de rare : la vérité circule.Pas de jargon. Pas de présentation PowerPoint.Mais des phrases comme :« Voilà ce qui a failli me tuer sur mon projet. » « Si tu lances ça, prends ce gars-là, il est solide. » « Moi j’ai grillé 50 millions sur cette erreur. Je t’explique pourquoi. » C’est ce type de parole qu’aucun bailleur ne peut donner. Sauf si ce bailleur est lui-même un bâtisseur.&nbsp;Et c’est ce type de parole qui fait gagner des années. <h2>Les fondations invisibles</h2> Prenons une image simple.Imaginez deux bâtisseurs qui veulent monter un immeuble.Chacun arrive avec ses briques.Mais entre les deux, un mur invisible : la course au financement. Chacun croit qu’il doit être le plus visible, le plus séduisant pour les bailleurs.Alors ils se concurrencent au lieu de collaborer.Résultat ?Ils finissent par poser quelques briques chacun de leur côté… sans jamais bâtir un édifice complet.Ce que les bâtisseurs doivent comprendre, c’est qu’il n’y a pas de mur.Il n’y a qu’un manque de conversation. En 2021, deux entrepreneurs sénégalais lancent deux projets différents :l’un dans la transformation de noix de cajou, l’autre dans la fabrication d’aliments pour bétail. Tous deux importaient la même pièce de rechange pour leurs broyeurs — d’Inde.Mais ils ne se connaissaient pas. Ils ont mis 2 ans avant de réaliser qu’ils pouvaient mutualiser leurs commandes, partager un stock, et même lancer une petite unité d’usinage locale.Ce lien n’a jamais été activé par un bailleur.Il a été activé par une discussion lors d’un dîner… entre bâtisseurs. <h2>Cercle fermé, ou cercle fertile ? &nbsp;</h2>Les Clés des Almadies est presque un club d’élite, une communauté de penseurs, avec une adresse.Pas de grande scène. Pas de show.L'objectif est de mettre en réseau ceux qui transforment la matière, les compétences et les économies locales. Avec des conversations en profondeur, des visites d’usines, des diagnostics, des collaborations concrètes.Notre conviction est simple :Le futur de nos industries ne dépend pas d’un budget de bailleur, mais de la coordination des bâtisseurs. <h2>En Conclusion : Parler pour construire, pas pour séduire &nbsp;</h2>Nous devons sortir du réflexe de la vitrine.Nous devons entrer dans le réflexe du chantier partagé.Le Sénégal se construira à partir des connexions entre les vrais acteurs.Ceux qui savent ce qu’est une panne. Une embauche. Une nuit blanche à réécrire un planning. Et si nous commençons par nous parler entre nous, alors les bailleurs nous suivront.&nbsp; Pas l’inverse. <a href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">REJOIGNEZ LA LETTRE PRIVEE</a> pour poursuivre l'échange. Vous pourriez être surpris.

Pourquoi les bâtisseurs africains doivent se parler entre eux

Sénégal épinglé sur la carte avec drapeau

Le Sénégal est sur le point de franchir un cap décisif.Entre les exportations croissantes d’or, le démarrage de la production de gaz et de pétrole offshore, et la montée en puissance du solaire dans le mix énergétique, tout semble réuni pour faire entrer le pays dans une nouvelle ère de prospérité. Et pourtant… l’histoire africaine est jalonnée de pays riches en ressources naturelles, mais pauvres en transformation, en redistribution et en stabilité.Le Sénégal peut-il éviter ce piège ? Peut-il transformer son potentiel énergétique et minier en véritable levier de développement national ? <h2>Un pays riche sous ses pieds, mais encore fragile sur le plancher</h2> • L’or, exploité dans le sud-est du pays (Sabodala, Kédougou), représente plus de 35 % des exportations sénégalaises.• Le gaz naturel offshore (projets GTA et Yakaar-Teranga) et le pétrole de Sangomar devraient générer jusqu’à 700 milliards FCFA/an (plus d'1 milliard de dollars) de revenus à l’État d’ici 2030.• Le soleil, avec un ensoleillement parmi les plus élevés du monde, est déjà valorisé via des centrales photovoltaïques (Bokhol, Malicounda, Kaél…). Mais paradoxalement :• Le pays importe toujours massivement son énergie• Il n'existe pas des entreprises sénégalaises championnes dans la transformation de l'or en bijoux, montres, accessoires• La valeur ajoutée locale dans le secteur minier reste très faible• Et les inégalités territoriales sont toujours présentes&nbsp;<h2> Le syndrome de la malédiction des ressources</h2> La “malédiction des ressources” est bien connue des économistes :C'est lorsqu’un pays riche en ressources naturelles se développe moins bien qu’un pays sans ressources, à cause d’une économie mal diversifiée, d’une mauvaise gouvernance ou d’une dépendance excessive à l’exportation brute. Symptômes typiques :• Inflation des dépenses publiques sans impact structurant• Renforcement de la rente au détriment de la production• Vulnérabilité aux chocs extérieurs (variation des cours mondiaux) Le Sénégal est-il à l’abri de ce scénario ? Rien n’est moins sûr. <h2>Les trois défis à relever</h2> <h3> 1. La transformation locale ou la fuite des richesses</h3> Il faut développer des filières locales :• Transformation du gaz en électricité : il ne faut pas se tromper de cible, l'idée première est d'avoir de l'énergie pas chère pour alimenter la base industrielle. Les investisseurs industriels vont là où l'énergie est la moins chère, les taxes sont les moins élevées et là où il peuvent recruter des compétences.&nbsp; • Raffinage de l’or : il nous faut des entreprises de fabrication de bijoux et accessoires en or.• Usines de composants solaires : dans un pays comme le Sénégal, il parait incompréhensible de ne pas trouver des champions en énergie solaire.&nbsp;Ces 2 derniers points dépendent fortement, mais pas que, du 1er. Sans transformation, les milliards s’envolent… les emplois aussi... et la connaissance aussi.&nbsp;<h3>2. La gouvernance et la transparence</h3>Les recettes issues des ressources doivent être traçables, budgétisées, encadrées.Ces recettes doivent être investies et non dépensées.&nbsp; L'exemple que j'ai donné sur l'énergie est intéressant : les recettes issues du pétrole et du gaz doivent avoir pour 1er objectif de rendre le prix de l'énergie faible pour booster la création d'unités industrielles.&nbsp; Dès lors que cette vision est posée, la bonne gouvernance signifie mettre en place les indicateurs nécessaires pour surveiller l'affectation de ces recettes.&nbsp;La création d’un fonds souverain transparent, indépendant de l’exécutif est une priorité. Sinon, on entre dans le syndrome du “budget invisible” : <span style="font-family: inherit; font-size: calc(16px * var(--body-fontSize, 1)); font-style: var(--body-fontStyle, normal); -webkit-text-size-adjust: 100%;" data-mce-style="font-family: inherit; font-size: calc(16px * var(--body-fontSize, 1)); font-style: var(--body-fontStyle, normal); -webkit-text-size-adjust: 100%;">de l’argent public capté par une minorité, au nom du bien commun.<h3>3. L’inclusion énergétique</h3> Le gaz et le solaire doivent servir les zones rurales, les PME, les écoles, les hôpitaux.Pas seulement les grandes industries ou les quartiers urbains connectés. Car un modèle énergétique qui exclut la base, c’est un modèle socialement instable.<h2> Et si le Sénégal réussissait l’impossible ?</h2> Oui, le Sénégal peut éviter la malédiction.À une condition : changer de logique.Passer d’une économie de rente à une économie de transformation.D’une gestion centralisée opaque à une gouvernance partagée et territorialisée.D’un modèle extractif à un modèle d’accumulation et d’innovation locale. Ce tournant est possible. Surtout il est urgent.<h2>Conclusion : un pari générationnel</h2> Le Sénégal entre dans l’ère des ressources pétrolières.&nbsp; Elle avait déjà perdu la guerre des ressources autres qui sont déjà sur son sol, qui ne lui ont pas permis de tirer son épingle du jeu depuis 1960.&nbsp;Pourquoi? Parce que les ressources ne font pas la richesse.C’est la stratégie qui crée la prospérité. Celle ci est posée par les politiques.&nbsp; À nous ensuite — entreprises, citoyens, penseurs, décideurs — de veiller à ce que cette richesse devienne un socle, et non une faille.

Or, gaz, pétrole, soleil : le Sénégal a tout pour réussir

Ballade Homme d'affaires lire un journal et de boire du café

On parle d’elle. On rêve d’elle. On vend pour elle. Mais… existe-t-elle vraiment ? <h2> L’obsession des économistes</h2> Depuis plus de 15 ans, elle revient dans toutes les conférences, dans toutes les études, dans tous les pitch decks d’investisseurs étrangers :la fameuse “classe moyenne africaine”. Elle est présentée comme la promesse.Le moteur.Le cœur du futur africain.Les rapports la quantifient. Les marques la ciblent. Les États l’annoncent.Mais personne ne sait vraiment qui elle est, où elle vit, ce qu’elle pense, ni même si elle existe. Et si cette classe moyenne était, en réalité, un mirage bien utile ? <h2> L’illusion des chiffres</h2> Une des définitions les plus utilisées par les institutions internationales considère comme “classe moyenne africaine” toute personne gagnant entre 2 et 20 dollars par jour. Deux à vingt.Le même écart qu’entre l’ombre et la lumière.Et sur cette base, on a construit des stratégies, des discours de croissance, des ambitions politiques. Mais cette classe-là n’est pas moyenne.Elle est précaire, vulnérable, soumise au moindre choc. Un petit commerçant de Thiès disait récemment : “On me classe comme classe moyenne parce que je gagne 100 000 FCFA. Mais si ma fille tombe malade, je deviens pauvre dès demain.” « La case en banco a belle allure jusqu’à la première pluie. » — Proverbe wolof<h2> L’obsession du milieu</h2> Ce fantasme d’une “classe moyenne” vient souvent de l’extérieur.Il rassure. Il cadre. Il permet de faire des graphiques. Mais l’Afrique n’a jamais fonctionné sur la logique du milieu.Elle a toujours été rythmée par des systèmes plus fluides, interdépendants, collectifs.Dans beaucoup de familles :• Un seul salarié nourrit 7 ou 8 personnes.• Un propriétaire de taxi vit mieux que certains cadres.• Un tailleur indépendant envoie ses enfants étudier à l’étranger. Mais dans les rapports économiques… tout cela n’existe pas.Parce que c’est trop complexe à modéliser. « Le fleuve a mille bras, mais on n’en mesure que deux. »&nbsp; <h2>Une classe moyenne de façade</h2> Ce que les analystes appellent “classe moyenne” en Afrique, c’est souvent une apparence de confort. Crédit à la consommation. Téléphone dernier cri. Abonnement à Netflix. Enfants dans une école privée modeste.Mais aucun matelas financier. Aucune assurance. Aucun pouvoir de négociation réel.Le moindre licenciement, la moindre crise de santé, la moindre hausse du loyer…Et cette “classe” redevient invisible. <h2>Les classes moyennes invisibles</h2> Et pourtant, il y a des classes moyennes réelles, profondes, enracinées… mais qu’on ne regarde pas. Le chef d’un GIE de femmes transformatrices à Kaolack.Le jeune qui développe une chaîne de pressing dans les quartiers populaires.La femme qui a transformé une pension de famille en mini-éco-lodge.Le soudeur qui a acheté 4 terrains sans jamais ouvrir un compte bancaire.Ceux-là ne rentrent pas dans les tableaux, mais ils construisent.Lentement.Solidairement.Silencieusement.Et souvent, sans chercher à imiter les codes urbains dominants.« Le maçon qui ne parle pas est souvent celui qui a coulé les fondations. » — Proverbe bambara <h2>Pourquoi ce mythe persiste ?</h2> Parce qu’il est utile :• Aux gouvernements qui veulent prouver qu’ils ont réussi.• Aux marques étrangères qui cherchent un marché.• Aux agences de développement qui doivent justifier leurs financements.• Aux analystes qui veulent rassurer les investisseurs.Et aussi… à certains Africains eux-mêmes, qui y voient un signe d’ascension, même fragile. Mais un mythe utile reste un mythe.Et s’appuyer sur un mirage finit toujours par provoquer une chute.<h2> Le vrai enjeu : construire une classe bâtisseuse</h2> L’Afrique n’a pas besoin d’une classe moyenne décorative.Elle a besoin d’une classe bâtisseuse.Pas forcément diplômée. <span style="font-family: inherit; font-size: calc(16px * var(--body-fontSize, 1)); font-style: var(--body-fontStyle, normal); -webkit-text-size-adjust: 100%;" data-mce-style="font-family: inherit; font-size: calc(16px * var(--body-fontSize, 1)); font-style: var(--body-fontStyle, normal); -webkit-text-size-adjust: 100%;">Mais disciplinée.Pas forcément urbaine. <span style="font-family: inherit; font-size: calc(16px * var(--body-fontSize, 1)); font-style: var(--body-fontStyle, normal); -webkit-text-size-adjust: 100%;" data-mce-style="font-family: inherit; font-size: calc(16px * var(--body-fontSize, 1)); font-style: var(--body-fontStyle, normal); -webkit-text-size-adjust: 100%;">Mais organisée.Pas forcément connectée. <span style="font-family: inherit; font-size: calc(16px * var(--body-fontSize, 1)); font-style: var(--body-fontStyle, normal); -webkit-text-size-adjust: 100%;" data-mce-style="font-family: inherit; font-size: calc(16px * var(--body-fontSize, 1)); font-style: var(--body-fontStyle, normal); -webkit-text-size-adjust: 100%;">Mais stratégique.Une classe de ceux qui produisent, qui épargnent, qui transmettent, qui investissent intelligemment.Et qui ne courent pas après le lifestyle, mais après la solidité. <h2>Définir une classe stratégique, pas une classe sociale</h2> Et si on arrêtait de parler de “classe moyenne” comme d’un segment marketing ?Et qu’on commençait à parler de classe stratégique ?Celle qui détient un minimum d’autonomie, de réseau, de clarté sur ses choix ?Celle qui peut décider, résister, proposer.Et qui n’a pas besoin de validation extérieure pour exister. Celle qui fait entendre sa voix sur ses propres médias.&nbsp;<h2> 🔚 Conclusion : Moins de slogans, plus d’ancrage</h2> La classe moyenne africaine ne sera pas celle des statistiques.Elle ne sera pas celle des vitrines.Elle ne sera pas celle des débats de surface. Elle sera celle qui bâtit sans bruit,celle qui s’organise entre les crises,celle qui pense au prochain cycle, pas à la prochaine mode. Et elle ne cherchera pas à être moyenne.Elle cherchera à être solide, souveraine, et silencieusement ambitieuse. Au Cercle des Almadies, nous croyons que la véritable ascension ne fait pas de bruit.Et que le vrai pouvoir ne se mesure pas en apparence, mais en capacité à durer. Et comme le dit un proverbe sénégalais :« Le bruit du vent ne construit pas les murs. C’est la main qui les pose, brique après brique. »

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