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Une vue aérienne de Ngor, à Dakar, montre un littoral avec des vagues étincelantes de l’océan, des rivages rocheux et un petit bâtiment au toit rouge. La scène comprend un terrain sablonneux, des structures éparpillées et des bâtiments modernes 

Il y a une scène, banale mais révélatrice, qui se joue souvent dans les cafés de Dakar.Un investisseur de passage ouvre sa tablette. Il fait glisser les annonces d’un doigt distrait. Son budget : 100 000 €. Son objectif : acheter aux Almadies. Son erreur : croire que le marché se mesure en mètres carrés.<h2>Le problème aux Almadies, ce n’est pas l’argent</h2> C’est ce qu’il achète vraiment.100 000 €, c’est beaucoup. Mais aux Almadies, ce n’est pas ce qui impressionne.Le quartier ne répond pas aux mêmes règles que le reste de la ville. Ici, la rareté n’est pas dans les biens. Elle est dans les accès.Un terrain de 300 m² à 100 000 € existe. Mais il est au fond d’un cul-de-sac, sans titre clair, sans voisinage solide. Il vous éloigne de tout ce qui compte : la lumière, la réputation, le bon silence.Alors que faire avec ce budget, si on refuse de se ridiculiser ?<h2>Il reste trois chemins pour acheter aux Almadies avec 100 000 euros</h2> Tous exigeants. Tous silencieux.<h3>1. L’achat de patience</h3> Une ruelle. Un terrain enclavé. Un voisin à convaincre. Un titre à corriger.Certains bâtissent leur succès sur ce genre d’affaires : ils attendent, lisent entre les lignes, entrent sans bruit dans un foncier que tout le monde pensait bloqué. Ce ne sont pas des deals pour s’en vanter. Ce sont des placements à murissement lent. Comme un vin conservé hors marché.<h3>2. La participation discrète</h3> On ne parle jamais de ceux qui achètent… une part.Et pourtant, c’est ainsi que plusieurs maisons de standing ont été financées : un oncle met le terrain, un frère installe la dalle, un cousin de retour de Paris pose la cuisine.Vous entrez avec votre apport. Vous ressortez avec une quote-part d’un bien mieux situé que ce que votre budget aurait permis. Mais pour cela, il faut un réseau — ou un entremetteur de confiance. Les bons projets ne sont jamais publics.<h3>3. La stratégie périphérique</h3>Il y a des rues à 800 mètres du cœur des Almadies qui n’ont pas encore explosé.Certains ont vu juste. D’autres passent encore devant sans les voir.Pour 100 000 €, on peut y acheter un terrain de 150 m², parfois bâti, parfois nu, mais situé dans l’axe d’une transformation silencieuse. Une future montée en gamme. Un futur cercle restreint.Mais pour cela, il faut lire un quartier, pas une annonce.<h2>&nbsp; Ce que révèle vraiment la question</h2> “Puis-je acheter aux Almadies avec 100 000 € ?” Ce n’est pas une question d’argent. C’est une question d’altitude.Voulez-vous être visible, ou ancré ? Cherchez-vous à posséder, ou à appartenir ?Aux Almadies, on ne possède jamais vraiment. On s’inscrit dans une histoire — ou on reste à la surface.&nbsp; 👉 <a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">Dans la Lettre Privée</a> Je vous donne trois rues que je surveille depuis 9 mois. Elles ne sont dans aucune annonce. Mais tout commence là.👉<a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">REJOINDRE LA LETTRE PRIVEE</a>

Investir aux Almadies avec 100 000 € : possible ou illusion ?

Obélisque perforé de Gorée-Almadies, île de Gorée, Dakar, Sénégal

→ Guide discret pour ceux qui cherchent plus qu’un simple bien immobilier.<h2>&nbsp; Ce que veut vraiment dire “acheter aux Almadies”</h2> Acheter aux Almadies, ce n’est pas seulement acquérir un bien. C’est choisir une position. Une ligne de vie. Une stratégie sociale, parfois plus qu’un placement. Mais dans un marché où le mètre carré peut varier du simple au triple selon la rue, la famille ou le moment de l’année, la vraie question n’est pas “combien ça coûte ?”, mais : 👉 Que suis-je en train d’acheter, au-delà des murs ?<h2>&nbsp; Les fourchettes de prix aux Almadies en 2025 : ce que personne ne vous dira</h2> 📍 Zone haute résidentielle (du Phare des Mamelles aux Amabassades)Terrain nu : entre 1 000 000 et 2 300 000 FCFA/m² Maison ancienne : 400 à 800 millions FCFA Villa rénovée ou neuve : souvent + de 1 milliard FCFA 📍 Zone intermédiaire (rue OKM-23 en face de la pharmacie des Mamelles, Mamelles plage)Terrain : 700 000 à 900 000 FCFA/m², selon la parcelle Appartement neuf avec vue partielle : de 150 à 350 millions FCFA Maison de standing moyen : 250 à 450 millions FCFA 📍 Zone basse vers la mer (rue sans vue, accès difficile)Un peu moins cher... mais attention aux illusions. Certaines maisons sont invendables, même avec vue sur mer. 🧠 Ce que les vrais acheteurs regardent :✅La topographie: une maison en contrebas aura plus d’humidité et moins de prestige ✅Les flux de circulation : trop proche de la Corniche ou du Monument = bruit ✅Les voisins : la valeur du quartier est souvent indexée sur la discrétion ou la réputation des autres familles<h2>&nbsp; Les pièges classiques</h2> ❌ Acheter sur plan auprès d’un promoteur sans consulter un réseau de confiance et sans connaitre la zone ❌ Confondre villa chère et villa stratégique ❌ Penser qu’un titre foncier suffit à sécuriser l’achat (beaucoup de litiges commencent après la signature) ❌ Ignorer les signaux faibles d’un quartier : état des routes, câbles électriques apparents, pression foncière latente🔎 Un piège récurrent : les maisons rénovées “pour vendre”, dont les fondations ou les réseaux sont fatigués mais maquillés par un coup de peinture.<h2>&nbsp; Les rues à surveiller en 2025</h2> 🛑 Ce que l’on ne lit jamais dans les annonces :Certaines rues sont en tension silencieuse. Trop de transactions rapides = instabilité future. D’autres, comme OKM-23, montrent des signaux faibles de montée (nouvelles constructions lentes, peu de turnover, présence de familles anciennes). J'en parle dans <a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">ma lettre privée</a>. ✔️ Ce que vous cherchez :✅Une rue avec peu de reventes (garde sa valeur) ✅Un voisinage socialement cohérent ✅Une adresse qui “raconte quelque chose” sans le crier<h2> &nbsp; Et si le vrai luxe, c’était de savoir attendre ?</h2> Acheter aux Almadies, c’est parfois savoir patienter. L’adresse parfaite n’est pas celle que l’on vous propose. C’est celle qui n’a pas encore été proposée. Les biens qui valent le plus ne sont pas en vitrine. Ils sont dans les silences. Les reports de vente. Les refus discrets.👉C'est pourquoi je propose aux futurs acheteurs (solvables sans condition suspensive type emprunt) de <a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">rejoindre ma lettre privée</a>. Vous serez avertis dès qu'une vraie occasion se présente.&nbsp;<h2>&nbsp; Conclusion : acheter aux Almadies n’est pas consommer</h2> C’est s’inscrire. Le vrai achat immobilier aux Almadies n’est pas une opération. C’est une insertion. Dans un tissu. Une culture. Un code invisible. Et ce code, il faut l’apprendre.&nbsp; 🗝️ Dans La Lettre Privée, je décris les deux adresses qui font aujourd’hui l’objet de convoitises silencieuses — et pourquoi elles n’apparaîtront jamais sur les plateformes. Souhaitez-vous y accéder ?👉<a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">REJOINDRE LA LETTRE PRIVEE</a>

Acheter aux Almadies : prix, pièges, et adresses à connaître en 2025

L’homme tient la carte de membre VIP. Vue du haut sur la main du monsieur qui détient la carte de membre VIP exclusive à côté de la table en bois avec whisky en carafe et verre avec cigares.

Cartographie partielle des cercles qui comptent, mais ne recrutent pas À Dakar, l’accès au pouvoir ne se demande pas. Il se reçoit. Et il commence presque toujours dans un club que personne ne nomme vraiment. ❌Il n’existe pas de bâtiment avec un panneau doré, ni de site internet. Pourtant, la capitale sénégalaise est structurée — subtilement mais fermement — par des clubs d’affaires, cercles de loyauté ou groupes d’influence dont l’existence est connue sans jamais être affichée.Certains ont un nom. D’autres n’ont que des surnoms. Tous partagent un point commun : on n’y entre pas par candidature. On y entre parce qu’on a été vu, observé, jugé… et finalement appelé.👉Voici une lecture à froid de ce que l’on pourrait appeler les clubs invisibles de Dakar. Ceux qui orientent, filtrent, verrouillent ou libèrent. Un à un.<h2>&nbsp; 🏛 Les clubs officiels : vitrines utiles mais incomplètes</h2> Il faut commencer par les structures visibles, celles que tout investisseur ou cadre en poste aperçoit dans ses premiers mois à Dakar. Ce sont des lieux de passage obligés, mais rarement des lieux de décision.<h3>🔹 Club des Investisseurs Sénégalais (CIS)</h3> Créé autour de figures comme Baïdy Agne ou Pathé Dione, le CIS rassemble une élite d’industriels et de financiers. Loin des projecteurs, le club joue un rôle actif dans les grandes orientations économiques du pays. On y parle politique publique, mais entre initiés.Note : ce n’est pas un club fermé, mais il est imperméable au bruit. Ceux qui y siègent ne commentent jamais.<h3>🔹 CCIAD &amp; Club Franco-Sénégalais</h3> Chambre de commerce, forum B2B, événements diplomatiques. Ces cadres sont utiles. Ils permettent de se montrer, de s’insérer, parfois de capter une tendance. Mais ils ne constituent qu’un sas d’entrée vers d’autres cercles, moins exposés, plus exigeants.<h3>🔹 Clubs sectoriels professionnels</h3> Tech, BTP, finance, avocats d’affaires, fiscalistes. Des entités comme Sénégal Tech Leaders, l’AmCham, ou les cercles d’experts-comptables ont leur utilité. Mais leur influence reste technique. Le pouvoir réel se tient ailleurs, juste derrière, dans des conversations non enregistrées.<h2>&nbsp; 🕴 Les clubs informels d’élite : ceux qui comptent vraiment</h2> ❌Ils n’ont pas de statuts. Pas de réunions publiques. ✅Mais tout le monde sait qui y est. Et surtout, qui n’y est pas.<h3>🔹 Les cercles familiaux et confrériques</h3> Les grandes familles politiques, religieuses ou notariales (Diouf, Wade, Ba, Fall, et d’autres) fonctionnent comme des clubs d’affaires à part entière. On y partage des dossiers, on y protège des intérêts. Et parfois, on y bloque des ambitions.Ces cercles fonctionnent par transmission de loyauté. Plus que par transmission de capital.<h3>🔹 Dîners privés dans certaines villas</h3> Sacré-Cœur 3, Mermoz, Ngor Virage. D’anciens ministres y reçoivent des notaires. Des fils de… y rencontrent des promoteurs. Des deals y prennent forme. Le foncier, la succession politique, les arbitrages judiciaires : tout ce qui ne peut pas passer par voie officielle y circule.Rien n’y est écrit. Tout y est su.<h3>🔹 Groupes WhatsApp fermés</h3> Les Lions du Business, Génération Héritiers, Diaspora Invest Club… Des noms et des réalités bien concrètes. Ces groupes rassemblent des profils triés sur le volet. On y échange des opportunités avant qu’elles n’apparaissent. On y partage des alertes, des dossiers, des recommandations. Et surtout : on y pratique l’exclusion.Un mot de trop, un message déplacé, et vous n’existez plus.<h2>&nbsp; 🌱 Les clubs émergents : génération diaspo et ambition structurée</h2> Une nouvelle vague d’influence émerge, souvent portée par des profils 30–45 ans, binationaux, formés à l’étranger. Moins attachés aux codes religieux, mais tout aussi stratégiques.<h3>🔹 Le Cercle Haské</h3> Réseau diaspo privé, en croissance. On y parle investissement collectif, mentorat, stratégie d’insertion sur le territoire. Silencieux, mais efficace.<h3>🔹 JokkoLabs, Defko Ak Niep</h3> Nés dans le champ de la tech et de l’impact social, ces cercles attirent désormais investisseurs, institutionnels, voire diplomates. Ce sont les nouveaux sas d’entrée pour les étrangers brillants qui veulent comprendre les codes sans les brusquer.<h3>🔹 Salons littéraires et dîners de réflexion</h3> Autour d’un ancien juge, d’un avocat discret ou d’un intellectuel sans attaché de presse, se créent des cercles soft. On y parle société, droit, pouvoir. L’influence y est plus lente, mais souvent plus profonde.<h2>&nbsp; 👑 Pourquoi ces clubs restent introuvables</h2> Parce que leur pouvoir repose sur leur absence de vitrine. Pas de site. Pas d’affiche. Pas de storytelling LinkedIn.Vous ne les rejoindrez pas en envoyant un formulaire. Vous les rejoindrez si l’un de leurs membres prononce votre nom au bon moment, et que personne ne s’y oppose.<h2>&nbsp; 🧭 Conclusion : savoir les reconnaître, sans les chercher</h2> Dakar n’a pas de “Cercle de l’Union” à la française, ni de “Harvard Club” à l’américaine. Ce qu’elle a, c’est un archipel de loyautés privées, reliées entre elles par des silences, des prénoms, des pactes anciens et des gestes rares.Comprendre les clubs d’influence à Dakar, c’est accepter qu’ils ne se montrent jamais tous en même temps. Et que leur force tient justement à cela.Ou alors il faudrait le créer, le structurer, façon Chinese Business Club.&nbsp;👉Pour cela, ça se passe dans <a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">ma lettre privée</a>👉<a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">REJOINDRE LA LETTRE PRIVEE</a>

Les clubs invisibles de Dakar

Bâtiment de la BCEAO et minaret de la Grande Mosquée, Dakar, Sénégal

Que faites-vous quand vous êtes à Dakar ? Ou plutôt : où sont les riches Dakarois ? ❌Bien qu'il ne faille jamais confondre richesse et influence à Dakar, je tenterai de vous guider dans cet article pour avoir des réponses aux 2 questions.&nbsp;Ce ne sont pas les endroits “chers” qui comptent, mais ceux où l’on parle bas, et où tout se décide. À Dakar, ce qui brille n’est pas toujours ce qui pèse. L’influence, la vraie, a ses refuges. Parfois visibles. Souvent invisibles. Il existe des endroits où l’on s’exhibe, et d’autres où l’on orchestre. Des lieux de parade, et des lieux d’alignement. Dakar ne manque ni des premiers, ni des seconds. Mais ceux qui savent, ceux qui agissent vraiment, préfèrent de loin les seconds.👉Voici une cartographie partielle — et volontairement incomplète — des lieux où se croisent le pouvoir, le capital et les alliances invisibles.<h2>&nbsp; 🏛 Le Plateau de Dakar : le théâtre formel</h2><h3> Les arènes de la diplomatie et de la République</h3> Le cœur administratif bat au Plateau, mais il bat lentement. ✅Au Palais présidentiel, les visites sont protocolaires, mais les jeux se font souvent à l’extérieur. 👉Dans les résidences diplomatiques alentour, les décisions les plus sensibles se débriefent autour d’un thé discret.✅L’Hôtel King Fahd Palace, souvent snobé par la nouvelle génération, reste pourtant un repaire régulier de la haute diplomatie économique. C’est là, entre deux conférences invisibles, que se préparent certaines nominations ou arbitrages. Ceux qui sourient en terrasse savent très bien pourquoi ils sont là.<h2>&nbsp; 🍸 Maelys, Radisson et villas invisibles</h2><h3> Lieux d’argent discret et d’héritiers silencieux</h3> ✅Le Club Maelys, à première vue salle de sport chic, est en réalité l’un des lieux de deals les plus efficaces de la ville. On y croise des chirurgiens qui ont compris l’immobilier, des anciens ministres qui n’ont pas quitté le jeu, et des notaires qui conseillent sans facture.✅La terrasse du Radisson Blu, côté droit uniquement, est quant à elle réservée aux rendez-vous semi-publics. Pas de grands gestes, mais beaucoup de validations implicites. On y parle bas, mais juste.✅À quelques rues de là, dans des villas de Sacré-Cœur 3 ou Mermoz, se tiennent des dîners sans nom. On ne poste pas, on n’invite pas, on se présente si on est attendu. Ce sont ces lieux-là qui mériteraient un plan cadastral réservé.<h2>&nbsp; 🎨 Culture, art et soft power</h2><h3> Les lieux où l’on ne signe pas, mais où l’on crédibilise </h3>✅Chez RAW Material Company, on expose, mais on observe aussi. C’est un des rares lieux où se croisent jeunes artistes en devenir, ambassadeurs discrets, curateurs engagés, et penseurs déclassés. L’influence y est fluide, mais durable.✅La Galerie Arte, elle, attire depuis vingt ans une clientèle silencieuse, majoritairement féminine, élégante, patrimoniale. Ce n’est pas une galerie, c’est un sas de passage obligé pour celles et ceux qui construisent leur empire doucement.✅Et l’Institut Français, malgré sa façade officielle, continue de jouer un rôle étonnamment stratégique : c’est là que les nouvelles idéologies testent leur réception, avant de remonter vers les chancelleries.<h2>&nbsp; 🕌 Les cercles religieux</h2><h3> Loyautés anciennes, décisions durables</h3> L’influence religieuse ne se voit pas, mais elle s’impose. Touba ne se commente pas dans ces pages — par respect, mais aussi par lucidité. Ceux qui savent, savent. Et ceux qui n’ont pas été introduits n’ont rien à y chercher.✅Plus proche de Dakar, Yoff Layène et Tivaouane demeurent des centres de gravité. Des décisions foncières, politiques ou judiciaires y trouvent un éclairage — ou une issue.✅Les daaras élitistes du Point E accueillent parfois des enfants qui deviendront ministres ou juges. Pas pour y apprendre le Coran, mais pour y comprendre la patience.<h2>&nbsp; 🌊 Les clubs émergents</h2><h3> L’élite montante s’organise à sa manière</h3> ✅Du côté de Noflaye Beach Club, Bazoff, ou dans certains espaces de coworking sur la Corniche, se construit une nouvelle forme de pouvoir : celui des diasporas ambitieuses, des investisseurs modernes, des entrepreneurs sous radar.On y parle NFT, foncier, crypto, mais aussi succession et retour stratégique. On y vient pour réseauter, mais on y reste pour exister.<h2>&nbsp; 🧭 Conclusion sur les lieux d'influence à Dakar</h2> Dakar a toujours préféré le murmure à l’affiche. Comprendre les lieux d’influence, ce n’est pas faire du tourisme mondain. C’est lire la ville en couches. Et si les puissants bougent souvent, leurs habitudes, elles, trahissent ce qu’ils veulent protéger.Le jour où vous êtes invité à l’un de ces lieux — et que vous êtes attendu — ne parlez pas trop. Observez. Et souvenez-vous : c’est à Dakar qu’on vous a ouvert la porte, mais ce n’est jamais à Dakar qu’on vous la refermera.

Lieux d'influence à Dakar

Zone de stockage de carburéacteur - Aéroport International Blaise Diagne, Aéroport de Dakar, Sénégal

→ Décryptage discret des arbitrages publics et privés autour des zones économiques spéciales Je suis un amoureux de l'industrie, y ayant fait toute ma carrière. Je sais que le développement industriel du Sénégal est inévitable. Mais je sais aussi que nous n'y sommes pas encore, principalement parce que nous ne sommes pas ambitieux. Les actes à poser doivent être plus forts, plus affirmés, plus professionnels. Entre 1945 et 1965, nous avons assisté à la création d'environ 200 usines par an en moyenne en Chine.&nbsp;En me basant sur ces chiffres, et en posant une hypothèse sur la consommation d'énergie par usine de moyenne taille, je comprends que l'ambition énergétique de l'Etat du Sénégal (qui est un préalable important de l'industrialisation) est beaucoup trop faible par rapport aux potentialités réelles du Sénégal.&nbsp;<a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">Dans ma lettre privée</a>, je vous donne les chiffres dont je parle, ne nous attardons pas dessus pour l'instant dans cet article. <a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">Rejoignez la lettre privée</a>.👉Je suis donc arrivé à la conclusion que l'industrialisation n'est pas une vraie priorité aujourd'hui. Car je refuse de croire qu'il s'agit d'un manque de compétences. L'avenir nous édifiera.<h2>&nbsp; Derrière les plans industriels, le message.</h2> On croit encore que les plans industriels sont conçus pour produire. En réalité, ils sont souvent pensés pour signaler. Signaler à qui ? ✅Aux investisseurs. ✅Aux partenaires étrangers. ✅Aux puissances voisines. Un plan industriel est d’abord un message diplomatique, enveloppé dans du béton et des chiffres. Et ce message est rarement ce qu’il semble.<h2>Les Zones Économiques Spéciales : outil de développement ou carte à jouer ?</h2> Sandiara, Diamniadio, Sébikotane… Ces zones concentrent aujourd’hui des milliards en investissements. Mais leur logique n’est pas seulement économique. Elle est géopolitique.👉 Une ZES peut servir à :Marquer un territoire dans une région disputée (ex. : près d’un futur port) Créer une enclave “vitrine” pour rassurer des investisseurs étrangers Offrir un levier de négociation dans des échanges avec des partenaires stratégiques (Chine, Turquie, Maroc…) Le foncier industriel est un langage d’initiés. Ceux qui lisent entre les lignes comprennent ce qui se prépare... bien avant les annonces officielles.L'investisseur privé aguerri comprend ce jeu et s'y insère. Il ne peut pas gagner seul, mais il gagne à coup sûr lorsqu'il a compris son rôle.&nbsp;<h2> Les implantations d’usine au Sénégal</h2>Ce n’est pas l’activité qui compte, c’est le profil du porteur - ou plutôt devrais-je dire : lorsque vous êtes un observateur extérieur, l'activité compte bien moins que son porteur. On regarde souvent ce que produit une usine. On ferait mieux de regarder qui la porte.📌 Une unité industrielle qui produit peu mais est soutenue par un ancien ministre, ou un conseiller d’ambassade, aura toujours plus de poids qu’une structure hautement rentable mais seule. 📌 Un projet lent mais géographiquement bien placé peut jouer un rôle stratégique dans les arbitrages budgétaires ou diplomatiques.<h2>&nbsp; Les vraies priorités de l'Etat : entre électricité, routes… et stabilité sociale</h2> C'est comme dans les entreprises. Très souvent, les salariés ne comprennent pas le décalage entre ce qu'il faut faire pour augmenter l'efficacité (vu de leur fenêtre) et ce que fait le Top Management. J'aime affirmer le paradoxe suivant : ✅L'Etat c'est comme une entreprise, mais qui peut s'endetter et se financer sur des périodes beaucoup plus longues, ce qui le rend différent d'une entreprise. Les discours publics des autorités parlent souvent de production, d’innovation, d’exportation. Mais les vraies priorités de l’État, ce sont :L’électricité (surtout pour les zones tampons, instables ou sensibles) L’accessibilité logistique (routes, rails, ports) L'emploi dans les zones politiquement stratégiques (électorales ou agitées) Vous voulez des preuves ? Observez où sont accélérés les permis, qui obtient les exemptions fiscales, et quels projets ont une couverture médiatique immédiate.A chaque alternance, on pense qu'il y aura une différence. La réalité est qu'il n'y en aura pas. Votre rôle, si vous êtes un particulier ou un investisseur privé, est de comprendre les règles du jeu et jouer selon ces règles.<h2>Le rôle invisible des banques</h2> On oublie souvent un acteur majeur : les banques commerciales. Certaines refusent de financer une usine… jusqu’à ce qu’un nom apparaisse dans l’organigramme. D’autres acceptent de prêter à taux préférentiel car elles savent que l’État compensera d’une autre manière (marchés publics, commandes, autorisations…).👉 Le financement industriel au Sénégal est politique avant d’être financier.<h2>&nbsp; Ce qu’il faut surveiller</h2> Pour comprendre les prochaines orientations industrielles, oubliez les journaux. Surveillez plutôt :✅Les recrutements discrets dans les ministères techniques ✅Les déplacements du président dans certaines communes rurales ✅Les créations de routes nouvelles, sans annonce, vers des zones peu habitées ✅Les hausses de prix anormales sur certains terrains agricoles Ce sont des signaux faibles, mais ils précèdent toujours les arbitrages forts.<h2>&nbsp; En conclusion</h2> Un plan industriel ne se lit pas. Il se décode. Chaque zone, chaque délai, chaque oubli apparent est une révélation involontaire des priorités réelles de ceux qui décident.👉 <a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">Dans la Lettre Privée</a>, je vais un peu plus dans ces sujets industriels. Alors vous savez ce qu'il vous reste à faire&nbsp;👉 <a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">REJOINDRE LA LETTRE PRIVEE</a>

Ce que les plans industriels révèlent des priorités de l’État sénégalais

&nbsp; Dakar ne cache pas ses puissants. Elle les dissimule autrement. Dans les grandes capitales du monde, les puissants se croisent dans des clubs fermés, des tours vitrées, ou des salons feutrés. À Dakar, le pouvoir se vit autrement. Il se montre sans s’afficher. Il s’exerce sans se revendiquer. Et surtout : il se rencontre ailleurs que là où tout le monde regarde.Les vrais lieux d’influence ne sont pas ceux que TripAdvisor note. Ce ne sont pas les tables les plus chères, ni les rooftops où l’on trinque en story. Ce sont des lieux visibles-invisibles, connus de tous mais jamais vraiment identifiés comme tels. C’est là que se nouent les alliances. Que se décident des projets. Que se sondent les fidélités.<h2>&nbsp; Les cafés d’affaires déguisés en lieux neutres</h2> Certains cafés de Dakar sont devenus, sans jamais l’annoncer, des QG semi-officiels. Leurs avantages sont toujours les mêmes :❌Pas trop chic, donc pas suspect ❌Pas trop populaire, donc pas exposé ✅Assez central pour qu’on puisse dire "on s’est croisés par hasard" Le pouvoir dakarois adore les "coïncidences". Mais ceux qui s’y retrouvent n’ont jamais laissé le choix au hasard.<h2>&nbsp; Les salons privés des résidences secondaires</h2> À Ngor, aux Almadies, ou vers la Route de la Corniche, certaines maisons n’apparaissent sur aucune photo. Et pourtant, ce sont des mini-ambassades privées. On y entre sans caméra. On y sort avec un contrat.❌Le vrai privilège à Dakar, ce n’est pas la table dans un restaurant fermé. ✅C’est l’invitation dans un salon qu’on ne verra jamais sur Instagram. N'oubliez pas : les sénégalais aiment les maisons.<h2>&nbsp; Les loges et avant-premières</h2>Certains cercles d’affaires se reconfigurent désormais autour de la culture, non de la politique.✅Une avant-première de film ✅Une exposition confidentielle ✅Un concert en off dans une villa 🎭 Ces moments permettent d’observer sans parler, de jauger sans se compromettre. La puissance ne cherche pas ici à convaincre, mais à vérifier la fréquence de l’autre.<h2>&nbsp; Les salles de sport... mais pas toutes</h2> Ceux qui regardent le Sénégal à travers le prisme du bling-bling manquent l’essentiel. Ce n’est pas dans les spas de luxe que les cercles se font, mais dans les lieux où le corps et la discipline parlent plus fort que les titres.👉Il existe à Dakar des salles discrètes où l’on croise des profils qu’aucun algorithme ne regroupe :Un banquier influent, Un ministre de l’ombre, Un héritier silencieux, Et un entrepreneur en guerre. Ils ne se parlent pas toujours. Mais ils se reconnaissent. Et parfois, ça suffit.<h2>Les mosquées du vendredi</h2> C’est un non-dit. Mais dans certaines mosquées, à certaines heures, le silence vaut signature. Il ne s’agit pas de foi visible, ni de stratégie religieuse. Il s’agit de présence.Être vu par ceux qui comptent. Ne pas être vu dans certains lieux trop peuplés. Montrer une loyauté sans parler. Les anciens le savent : dans les lieux sacrés, on ne dit rien. Mais on comprend tout. Dakar ne sait pas encore qu’il a besoin de clubs privés. Cette ville a ses propres géographies de pouvoir, tissées dans l’ombre. 👉À ceux qui veulent comprendre qui compte, il faut apprendre à observer :Les lieux sans logo Les discussions sans photo Les regards sans rendez-vous C’est là, dans ces interstices, que se joue le vrai jeu d’influence.<h2>Les îles pas trop loin</h2>Les puissants sont mobiles. Et comme disait Anthony Bourbon, un entrepreneur français qui n'a pas sa langue dans sa poche : "je suis repsonsable de tout ce qui m'arrive. Même quand il pleut, j'en suis responsable car j'aurais pu prendre un avion et être dans un endroit où il ne pleut pas".Les puissants n'hésitent pas à prendre l'avion. Et s'il y a bien des endroits où la discrétion est maitre, ce sont les îles africaines non encore découvertes par la "masse". Dans ces îles, on s'y retrouve en tenue informelle, ou alors on s'y croise par hasard. Mais ceux qui savent vraiment savent vraiement.&nbsp; 👉 <a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">Dans ma Lettre Privée</a>, je vous décris mon projet de cercle d'affaires aux Alamdies. Vous pouvez être surpris par ce que nous pouvons réaliser, alors rejoignez-la.&nbsp;👉<a data-mce-href="https://almadies.sn/la-lettre-privee" href="https://almadies.sn/la-lettre-privee">REJOINDRE LA LETTRE PRIVEE</a>

Les Clés des Almadies

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